Préparation des assemblages soudés

La suite des cours de l’ouvrage “Technologie du soudage” par Jean MATON, se fait avec le chapitre 2 qui est nommé par son auteur Technologies de soudage

Si vous préférez lire le cours précédent qui traite des règles pour les constructions soudées

Cette partie traite des préparations pour les assemblages soudés

• 2.1 Définition du soudage
• 2.2 Les aspects du soudage des métaux
• 2.3 Principaux procédés de soudage
• 2.4 La soudabilité
• 2.5 Méthodes de traitements thermiques après soudage
• 2.6 Effets mécaniques du cycle thermique
• 2.7 Règles pour la conception des pièces soudées
• 2.8 Préparation des assemblages soudés
• 2.9 Position de soudage de l’assemblage
• 2.10 Outillages de montage
• 2.11 Représentation normalisée des soudures
• 2.12 Position et symboles sur le dessin

Pour certains appareils, sous pression, sous haute température, etc …, les soudures sont soumises à une réglementation et une législation ( ex. EN 13445 ). Il convient donc de s’y reporter.

Les indications et recommandations ci-dessous sont générales et indicatives. Elles sont utilisables pour les assemblages mécano-soudés traditionnels ( bâti, carter,… ) réalisés en soudage à l’arc.

2.8.1 Préparation et forme des cordons de soudure ( EN ISO 9692-1 )

Les recommandations s’appliquent au soudage à l’arc avec électrodes enrobées ( 111 ), aux MIG/MAG ( 13 ) et par faisceau ( 512 ). Voir Fig 2-33 ( extrait ).

2.8.2 Assemblages des pièces d’épaisseurs différentes ( Fig 2-24 )

En règle générale, il faut s’efforcer de réduire les différences entre les épaisseurs.

L’assemblage Fig 2-24-a convient aux épaisseurs peu différentes. Les assemblages Fig 2-24 c & d réalisable à l’arc, ne sont souhaitables que pour supporter des charges statiques, car ils engendrent des concentrations de contraintes ( tensions ).

S’il existe des efforts alternés ou des phénomènes de fatigue, il faut utiliser des assemblages de types ( Fig e, g, i et h ), toutefois ces assemblages sont coûteux. Les assemblages ( Fig 2-24 e, i, b & n ) permettent de souder des épaisseurs très inégales.

2.8.3 Soudures en angle

Les cordons concaves transmettent mieux les efforts que les cordons convexes. Ils sont à préférer lorsqu’il existe des efforts alternés ou des phénomènes de fatigue.

1. Soudures en T

Les assemblages Fig 2-34 a & b avec préparation utilise un seul cordon, l’assemblage ( c ) est bon car symétrique, ( d ) est certainement le plus résistant mais plus coûteux et l’assemblage ( e ) permet la soudure d’une tôle mince sur une tôle plus épaisse ( mais pas simple à réaliser ). L’assemblage ( f ) utilise une soudure bout à bout, c(est celui qui engendre le moins de déformation ( très coûteux ).

2. Soudures en L ( équerre )
C’est un assemblage relativement fragile, il est même parfois interdit. Les préparations Fig 2-35 a, b et h sont les plus rationnelles principalement ( h ).

Les Fig 2-35 c & e ) ont une faible résistance en flexion. Quant aux Fig 2-35 f & g , elles sont utilisées uniquement avec des tôles minces.

3. Soudures des paliers ( Fig 2-36 )
On constate sans peine que les Fig 2-36 a & c sont les plus faciles à réaliser; que la Fig 2-26b peut parfois simplifier la fabrication et que la Fig 2-36d possède une meilleure eésistance à la fatigue mais elle exige soit une pièce moulée ou une pièce tournée.

4. Soudures des brides ( tuyauteries et appareils chaudronnés ) ( Fig 2-37 )
Pour les brides plates les soudures Fig 2-36 a, b & c offrent une bonne résistance aux efforts. La soudure Fig 2-36d offre une meilleure résistance et elle est privilégiée pour les hautes pressions et températures.

5. Joints brasés ( ou à la limite collés ) Fig 2-38

Si vous souhaitez voir le cours précédent sur les règles pour les constructions soudées ou le suivant qui traite de la position des assemblages

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